Bienvenue à Ully Saint-Georges !!!
Vous avez choisi notre village, pour vous installer.
Quelle qu’en soit la raison, nous pensons que vous avez fait le bon choix.
Vous découvrirez, qu’il y fait bon vivre. La municipalité a privilégié la politique de l’enfance en créant les structures d’accueil des bambins de 0 à 12 ans. Bien sûr, cela ne remplace pas le giron familial, mais simplifie la vie active des parents. Le grand projet de ce mandat électoral est la création d’un groupe scolaire, réunissant sur un même lieu, les écoles primaire et maternelle, la cantine, le périscolaire… garantissant ainsi la sécurité et supprimant la fatigue engendrée par les trajets entre les différents sites.
A proximité de ce complexe, des logements seront construits. Ils seront prioritairement destinés à nos anciens désirant rester sur notre territoire, mais n’ayant plus les moyens humains ou financiers d’entretenir une maison désormais trop grande pour eux. C’est un grand défi budgétaire pour une petite commune comme la notre, et la finalisation du financement est difficile.
La vie associative occupe également une grande place dans notre commune, vous découvrirez les différentes associations et les contacts qui faciliteront une bonne intégration dans notre village. Un bulletin d’information communal est publié à chaque semestre.
Les membres du conseil municipal et moi-même nous tenons à votre disposition et vous souhaitons une vie longue et heureuse à Ully Saint-Georges.
Madame le maire,
Nicole ROBERT
Histoire
Nichée dans l’Oise, (département de la région Picardie),
Ully Saint-Georges se situe au creux d’une vallée entre Beauvais et Chantilly. La commune appartient à l’arrondissement de Senlis et compte, au premier janvier 2014, 1951 habitants. Le village s’étend sur une superficie de 1 871 hectares et se compose du bourg principal et de trois hameaux : Cavillon, Moulincourt et Cousnicourt.
Le rû de Cires traverse la commune qui possède de nombreuses sources.
La commune compte des sites historiques occupés à la période mérovingienne, comme une nécropole au hameau de Cousnicourt.
Patrimoine
Ully-Saint-Georges compte deux monuments historiques sur son territoire :
L’Église Saint-Georges (classée monument historique par arrêté du 28 février 1951) : L’église se compose de trois ensembles provenant de trois époques différentes, mais à droite du portail occidental, subsiste un pan de mur en opus spicatum de la précédente église romane, du XIe siècle.
La nef non voûtée mais recouverte d’une belle charpente en carène renversée a été reconstruite au XVIe siècle à l’économique, et elle adopte vraisemblablement la forme de la nef romane primitive. Par contre, son bas-côté sud gothique flamboyant de la première moitié du XVIe siècle est d’une belle facture.
Chacune des cinq travées possède son propre toit en bâtière et une fenêtre au réseau flamboyant, sauf la quatrième, qui est percée d’un portail surmontée d’une accolade. À l’intérieur, les clés de voûte pendantes sont richement décorées, et le bas-côté communique avec la nef par des grandes arcades reposant sur des piles ondulées.
Il n’y a pas de bas-côté au nord, sauf une petite travée à l’ouest, face au croisillon nord du transept, afin de compenser la largeur réduite de l’ensemble nef et bas-côté sud par rapport à ce dernier. Le transept, la première travée du chœur et ses deux bas-côtés représentent les parties les plus anciennes de l’église et remontent aux années 1130 / 1140. Au XVIe siècle, le clocher a été doté de contreforts internes à l’ouest, et le vaisseau central a été remanié au début du XIIIe siècle, lors de l’agrandissement du chœur, puis repris-en sous-œuvre au XVIe siècle.
Le chœur-halle du début du XIIIe siècle porte sur trois travées carrées et trois absides, dont l’abside centrale est précédée d’une courte travée supplémentaire. Elle est large de 5,80 m, largeur réduite commandée par l’ancien chœur, et atteint une hauteur de 13,00 m sous voûtes. Tout comme les absides des collatéraux, elle comporte une partie droite et un chevet à trois pans. Un chœur à trois absides est exceptionnel pour une église rurale de dimensions plutôt modestes, et son élégance et la qualité d’exécution sont remarquables. Le clocher en bâtière se dressant au-dessus de la croisée du transept tout comme le porche devant le portail occidental sont à peu près contemporains du chœur. Dans son ensemble, l’église reste très authentique et n’a jamais dû subir de restaurations profondes. À l’intérieur, plusieurs statues datent du XVIe siècle. L’autel et les boiseries datant du XVIIe siècle ont été classées en 2013.
L’ancienne grange dîmière, au nord de l’église (inscrite monument historique par arrêté du 6 juin 1933) : Elle date du XIVe siècle et appartenait à l’abbaye de Saint-Denis. Le portail est surmonté par une échauguette.